Dans la continuité des entretiens cliniques, ou demandée directement, bien souvent une psychothérapie est souhaitée pour remédier à une souffrance ou à des symptômes qui perdurent malgré la volonté et des démarches (médicales, para-médicales, etc. ) pour tenter de les faire cesser, ou permettre de les rendre supportables.

Même si le psychisme et le corps ont leur autonomie propre, ils sont inextricablement liés. A minima, quand le corps est atteint dans son intégrité il provoque dans le psychisme des interrogations existentielles, inquiétudes, pensées noires et angoisses. Réciproquement, quand les préoccupations et tensions psychiques sont excessives le corps réagit.
Ainsi, une psychothérapie avec un professionnel de l’écoute, favorise grandement la disparition des symptômes au profit de la personne qui reste démunie par le  non-sens ou le trop de sens de la souffrance qui la submerge.
La ponctuation des séances est approximativement de trois quarts d’heure.
La fréquence des consultations est en général d’une consultation par semaine : D’une part pour permettre de rendre supportable l’angoisse qui peut émerger entre deux séances ; d’autre part pour maintenir l’ouverture à la parole initiée dès le premier entretien et ainsi tendre à diminuer au plus vite l’effet des symptômes, en les rendant de plus en plus intelligibles au profit de l’acte de parole.
Bien sûr, cette fréquence évolue en fonction des difficultés rencontrées.

Le coût d’une psychothérapie
Les consultations psychologiques ne sont pas prises en charge par la Sécurité Sociale, mais certaines mutuelles prennent en charge les thérapies.
Cependant, les honoraires étant libres, ils sont adaptables au budget des familles sans forcément pénaliser le professionnel qui met ses compétences à contribution.
Le financement des consultations est toujours négociable et ne doit jamais faire obstacle à la réflexion souhaitée par le patient.

La  psychothérapie d’inspiration psychanalytique :
Les psychothérapies analytiques permettent d’aller loin dans la résolution des conflits internes. Elles visent avant tout les crises existentielles qui amènent des sujets jusque là, équilibrés, à exprimer des troubles psychiques importants, leurs capacités d’adaptation étant débordées. Le but est de les aider à franchir cette crise.
La psychothérapie analytique consiste en plusieurs entretiens d’une demi-heure environ, une ou deux fois par semaine, voire un tous les 15 jours ou tous les mois. La position classique est le face-à-face, position de la conversation.
Le sujet exprime ses problèmes, ses angoisses, ses souffrances. Le thérapeute analyse le contenu inconscient du discours, des pensées. Le transfert est limité du fait de l’ancrage dans ce qui est dit dans l’actualité de la vie du patient.
Le thérapeute est plus présent et actif que dans une psychanalyse, plus participant. Il cherche à expliquer les troubles et à modifier leur appréhension par le patient, afin de les réduire.
La durée de la cure est de quelques mois, voire une année, rarement plus.