Cette forme de phobie est assez fréquente chez les enfants et les ados.
Au début cette phobie se traduit par un évitement progressif de l’école, du lycée ou même de l’université. A l’heure du lever, les enfants se plaignent alors de douleurs au ventre ou d’autres sortes de maux, pour pouvoir rester dans leur lit pas simplement par paresse mais par réelle peur d’affronter l’école.
Pour les ados, il n’est pas rare de les voir rentrer à la maison prétextant que comme ils étaient en retard ils ne voulaient pas déranger le cours, et de trouver des arguments comme « de toute façon il n’y avait presque rien aujourd’hui », ou « ça va me permettre de réviser mon contrôle de demain ».

Au début, les absences sont espacées puis elles se rapprochent de plus en plus, car au fur et à mesure, l’idée d’aller à l’école est de plus en plus angoissante. Le fait de vouloir les obliger à aller en cours se finit le plus souvent par des grandes crises d’angoisse et de larmes. Les crises d’angoisse se manifestent par des réactions très violentes aussi bien sur le plan psychologique que physique, comme une grande difficulté à respirer, une tachycardie, des évanouissements ou même des conduites suicidaires.

Chez certaines personnes cela peut être des nausées, des migraines rien qu’en pensant au collège, des sueurs froides… D’autres vont faire des insomnies tant l’idée d’aller en cours le lendemain les angoisse… C’est parfois éprouvant physiquement mais ça l’est avant tout moralement.

On ne peut pas obliger une personne phobique à affronter sa phobie et, sans une aide psychologique, la phobie scolaire peut parfois prendre des formes graves, comme une déscolarisation complète. Il arrive que certains ados passent des années scolaires entières à prendre des cours particuliers chez eux, sans voir aucun ami. La question de l’avenir se pose alors.